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RED : Albert WATTO, bonjour ! En 2018, prenant la suite de Jean-Luc COSNARD (directeur des Editions VIDA), vous êtes devenu Président de Radios-Ebène Développement. Pouvez-vous nous retracer brièvement votre parcours et préciser quels sont vos engagements actuels ?
Albert WATTO : Originaire du Congo RDC, j’ai d’abord été instituteur à Burjumbura (Burundi). Puis je suis arrivé en France en janvier 1976 comme réfugié politique. J’ai étudié à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes et à l’Institut biblique de Nogent s/Marne (94). Ensuite, j’ai travaillé comme pasteur-assistant pour l’Accueil fraternel de la Mission franco-suisse du Tchad, sous la direction de M. & Mme Fermaud.
En 1977, j’ai fait connaissance de Charles Guillot au stand de Radio-Evangile, à la Convention biblique des Cévennes, qui se tenait à Anduze (30). Or, au Burundi, j’avais déjà été animateur d’un programme radio chrétien en swahili, qui s’appelait Radio CORDAC (Corporation Radiodiffusion de l’Afrique Centrale).
Nous sommes restés en contact, et en 1978, Charles Guillot m’a proposé de travailler comme directeur de TWR (Trans World Radio) à Abidjan (Côte-d’Ivoire). Pour des raisons personnelles, il ne m’a pas été possible de répondre favorablement à son offre. Charles Guillot m’a alors demandé de m’occuper de programmes en français intitulés LE DEFI DE L’AFRIQUE, enregistrés en France puis diffusés par TWR dans plusieurs pays d’Afrique francophone, et ce jusqu’en 1998…
Ensuite, quand Charles a fondé Radios-Ebène, il m’a demandé d’entrer dans le Conseil, où j’étais vice-président ainsi que le lien entre la France et l‘Afrique. J’étais aussi membre de l’AEF (Alliance Evangélique Française), puis du CNEF (Conseil National des Eglises de France) dès sa création en 2001. Parallèlement, je créais la fédération des ECOC (Entente et Coordination des Œuvres Chrétiennes) pour faciliter l’intégration des pasteurs africains dans le protestantisme français.